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L'église paroissiale trad breton

L'église

Elle est dédiée à Saint-Gérand, Sainte-Hélène et Notre-Dame-du-Rosaire. La partie construite vers l’an 1000 est de style roman ; celle construite vers 1400 est de style gothique. La nef date du 11ème siècle. La chapelle à la vierge formant un bras de transept fût construite en 1888. Les fonts baptismaux, en granit, datent du 15ème siècle et leur clôture, en fonte de fer, du 14ème siècle.

L'église

Les vitraux

Le vitrail représentant l’apparition du Sacré-Coeur à Sainte Marguerite date de 1888. Le vitrail dit « de Sainte Hélène », posé le 16 Avril 1946, évoque la découverte de la sainte Croix, par la mère de l’empereur Constantin. Le vitrail reproduisant l’apparition de Sainte-Anne à Yves Nicolazic en 1625, dans le champ du Bocenno, a été béni en novembre 1948. La Piéta, statue taillée en plein bois, est du 15ème siècle.

Les vitraux

La statue de Sainte-Hélène

La statue de Sainte-Hélène et celle de Saint-Gérand, en bois, datent de fin 18ème – début19ème. Le groupe sculpté de la Sainte Trinité, en bois, est du 18ème. La peinture, au-dessus du tabernacle a été réalisée par M. Stanisière et représente Jésus après sa résurrection au matin d’une pêche miraculeuse. Les visages sculptés sur les piliers, découverts lors de la restauration de l’église en 1987, ont une origine inconnue à ce jour.

La statue de Sainte-Hélène

La chapelle de Saint-Etienne trad en breton

La chapelle

Elle date du 16ème siècle et allie répertoire gothique et tradition ornementale médiévale. La façade semble d’origine. Les éléments intérieurs sont très simples : nef rectangulaire, chevet plat éclairé par un grand fenêtrage. La statue de Saint-Etienne et la statue de Saint-Rock, avec niche à baldaquin, en bois, datent du 18ème siècle.

Les trois statues en pierre sur la façade gauche représentent :

  • A gauche : un des bourreaux de Saint-Etienne.
  • Au milieu : Saint-Etienne
  • A droite : Saül (plus tard St Paul) gardant les habits de celui qui lance les pierres

Les vitraux : celui de l’autel représente le martyre de Saint-Etienne et le second Saint-Roch.

La chapelle

La chapelle de Saint-Nicolas à Keryard trad en breton

La chapelle

Elle est mentionnée pour la première fois dans les registres paroissiaux le 25 septembre 1621. Elle a été reconstruite en 1894. Elle possède un calice et une patène en argent du 17ème siècle (classés en 1961 par les beaux-arts ). La statuette de Saint-Nicolas, placée dans une niche , au-dessus du portail, est le seul vestige de l’édifice primitif . En 1970, le clocher fut touché par la foudre et fut remis en 1982. Près de la chapelle, un chemin conduit à une fontaine connue pour guérir les rhumatismes.

La statue de Saint-Paul, la statue de la vierge à l’enfant dite de « Notre Dame des fruits » et la statue de Saint-Sébastien en bois sont du 18ème siècle. Le groupe sculpté de Saint-Nicolas en bois date de la moitié du 19ème siècle.

La chapelle

La chapelle de Saint-Guenaël trad en breton

la chapelle

Elle a été construite au 15ème siècle puis agrandie au 16ème siècle. Elle présente une architecture d’une très grande simplicité, propre aux chapelles rurales bretonnes. L’arc brisé qui couvre le portail de la façade occidentale ainsi que la porte et la fenêtre du mur sud permettent de dater la chapelle du 15ème siècle. Dès le début du 16ème siècle, elle subit une extension en longueur et son chevet est reculé de quelques mètres. A l’intérieur de la chapelle, le bénitier et la crédence, dans le mur sud, entre la porte et la fenêtre, fixent les limites de la première construction. Le millésime16. Porté sur le clocheton indique probablement sa date de restauration. Elle y abrite : Le retable triptyque, du début du 18ème siècle restauré en 1968. Son décor est imagé et coloré ; on peut y voir trois statues en bois peint :

  • la statue de Saint-Guénaël du 15ème siècle (classée aux Beaux-Arts en 1952),
  • la statue de Sainte-Véronique qui expose le suaire, du début 17ème siècle (classée aux Beaux-Arts en 1939 et restaurée en 1968),
  • la statue de la vierge couronnée à l’enfant du 17ème siècle (inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques),
  • la statue de Sainte-Marguerite, en bois, date de la deuxième moitié du 17ème siècle (inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques en 1978). La clôture de chœur, en bois, date de la deuxième moitié du 17ème siècle (inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques en 1978). A l’extérieur se trouve le chêne ancestral. Cette chapelle, pratiquement en ruines, a été entièrement restaurée en 1984 par des spécialistes, grâce aux efforts conjugués des Beaux-Arts, du Conseil Général, de la Municipalité et bien-sûr de l’Association « Les Amis de Saint-Guénaël ».
la chapelle

La chapelle de N-D de Bonne Nouvelle au Bas Pont-Scorff Trad en breton

La chapelle

Dans cette chapelle, Eudon, seigneur d’Hennebont, fonda le 14 juillet 1235, une chapellerie en l’honneur de Notre Dame de Bonne Nouvelle ou Notre Dame de Didreiz (passage) afin de s’assurer des prières pour sa famille et lui. En 1455, Pierre II, Duc de Bretagne et nouveau propriétaire de Tronchâteau, continua de choyer la chapellerie. En 1532, René Lesveque, abbé de Nantes, obtint la responsabilité de la chapelle. Il s’en occupa très peu ; ce qui attisa les convoitises de Bertrand Guymarho, seigneur de Kersalo. Ceux-ci se disputèrent la propriété de l’édifice. Le pignon occidental porte la date 1878 et l’inscription Latine »Domus Dei ». Sur la façade sud, au-dessus de la porte, siège une autre inscription en lettres gothiques du XIXème siècle : « Santa Maria matter dei ».

La chapelle

La statue tumulaire

La statue tumulaire de 2.20m (la plus vieille du Morbihan, classée monument historique), sculptée dans la pierre blanche, représente une femme, les mains jointes, la tête posée sur un coussin. On l’appelle « en Duguèss » (la duchesse) ou bien Notre Dame de Tronchâteau. S’agit-il d’un membre de la famille ducale de Bretagne, de la mère ou de la femme de Pierre de Tronchâteau ?

La statue tumulaire

Le bateau

Le bateau dédié à St Pierre est un ex-voto, restauré et classé en 1979. Il a été à nouveau restauré en 1999. Il nous rappelle que le Bas Pont-Scorff était un village de pêcheurs.

Le bateau

La statue de la vierge

La statue de la Vierge dite de Kernenan, la statue de Saint-Pierre en bois, sont du 18ème siècle. Le bénitier en granit date du 14ème ou du 15ème siècle. Le chemin de croix a été érigé le 1er septembre 1878.

La Gare de Meslien trad en breton

En 1890, Le Conseil Général décide d’améliorer la communication entre les villes du département et vote la construction d’une voie de chemin de fer. Cléguer est concernée par le tracé Lorient/Plouay/Gourin. Un pont est construit au-dessus du Scorff à Tronchâteau, puis la voie longe la vallée du Saint-Sauveur.

En 1898, le premier train passe sur la Commune et s’arrête à Tronchâteau et à Meslien. Il assure entre la campagne et la ville, le transport de personnes mais aussi le commerce, essentiellement de pommes de terre, d’où l’appellation de « Train à patates ». En 1948, le train est supprimé avec l’arrivée de l’automobile.

La Croix Rouge trad en breton

La légende dit qu’il y avait autrefois à Tronchâteau un seigneur violent et redouté. Dans un manoir voisin habitait une jeune fille dont il tomba amoureux. Il alla demander sa main mais connaissant sa réputation, ses parents refusèrent. Le jeune homme jura qu’il viendrait à bout de la résistance de la jeune fille. Pour lui échapper, la demoiselle se retira au monastère qui se trouvait au village actuel du Noneno. Quand le seigneur l’apprit, il entra de force avec ses hommes dans le monastère. Avertie par ses compagnes, la jeune fille se sauva et prit le chemin de Cléguer. Elle fut vite rejointe par la bande. Le seigneur lui demanda une dernière fois de devenir sa femme et, devant le refus de celle-ci, lui trancha la gorge. A cet emplacement s’élève une croix « er Groez Rhu» : la croix rouge.

Le quartier du bas Pont-Scorff trad en breton

Autrefois, le Bas Pont-Scorff avait un adjoint spécial au Conseil Municipal de Cléguer. Ses habitants ne voulaient pas dépendre de Pont-Scorff, mais ne cherchaient pas non plus à se rapprocher de Cléguer. En effet l’activité du Bas était essentiellement la pêche alors que Cléguer était plus axée sur l’agriculture. Aujourd’hui, le Bas est devenu « la porte d’entrée de la Vallée du Scorff ».

Le Pont Romain trad en breton

C’est à partir de cet édifice que sera construit le Bas puis le Haut Pont-Scorff. Dès 50 avant J.C, la voie romaine allant de Nantes à Brest passait par Kerganaouën, la rue de Golménic puis le Bas Pont-Scorff. Pour traverser le Scorff, la seule solution était la construction d’un pont. Celui-ci restera le seul passage possible jusqu’en 1855, date de l’inauguration du nouveau pont. Ce vieux pont est chargé d’histoire. Ainsi vers 1500, Anne de Bretagne, qui se rendait en pèlerinage au Folgoët, pour implorer la guérison de Louis XII, l’emprunta. Puis en août 1644, Henriette, reine d’Angleterre fuyant la révolution Anglaise, l’emprunta également. Ce pont a longtemps séparé deux mondes totalement opposés : le Scorff était un gagne-pain pour les habitants du Bas et un lieu de loisirs pour les habitants du haut. Plus tard, les gens parleront le français alors qu’en bas, on restera attaché à la langue bretonne.

La Malterie trad en breton

Vers 1870, il y eut un engouement pour la bière. Des producteurs s’installèrent sur les rives du Scorff (à la Malterie au Bas Pont-Scorff et à la Brasserie de St-Yves) pour la qualité de son eau. Mais la guerre 1914-1918 entraine le déclin des brasseries du Scorff avec la découverte du vin rouge qui était donné aux soldats.

Les Lavandières du Scorff trad en breton

Au cours du siècle dernier, la réputation de lavandières du Bas était telle que les Lorientais leur confiaient la quasi-totalité de leur linge. Le Scorff servait au gré des marées de moyen de transport pour les réceptions et les livraisons.

La Cale trad en breton

L’activité maritime du Scorff a existé pendant des siècles. Il était en effet plus facile de se déplacer sur la rivière que par les chemins boueux. On transportait notamment les billes de bois vers Lorient et Jean Adol, Maire de Cléguer et négociant en bois, fit construire un quai d’embarquement et une cale de carénage. Depuis quelques années, cette cale a une vocation touristique : elle sert de point de départ à des randonnée en canoë-kayak sur le Scorff.